jeudi 22 janvier 2015

La douceur de Saõ Luis


 13 heures de bus confortable, et j'arrive à la rodóviaria (= gare routière) de Saõ Luis. Avant de quitter Bélem, je rencontre Eterno, un brésilien très sympa qui parle très bien français. Il est couturier, et apparement ça marche bien pour lui car il passe son temps à voyager pour découvrir son pays.


Eterno, le seul brésilien francophone rencontré jusqu'alors. Couturier de profession, la chemise qu'il porte est de sa fabrication.
Le guide du Routard anonce Saõ Luis comme une ville sans grans intéret, donc je pensais n'en faire qu'un passage bref pour me diriger vers le parc de Lançois. Mais je fus très agréablement surpris par la douceur et le charme du centre historique, si bien que j'y reste quelques jours.
La ville neuve, vue du centre historique



Partie du centre historique vue d'en bas

Anciennes deumeures des temps coloniaux

Touches portuguaises sur de nombreuses maisons

L'une des innombrables églises de la ville.


Remarquez les azulejos, ces carreaux de carrelage peints à la main ornant les murs. Ils permettent de protéger les batiments contre l'humidité


Cathédrale Sé, aux couleurs joviales et aux ornements colosseaux autrefois destinés à attirer les amériendiens pour les convertir.

En regardant bien le dessus de cette chapelle, on dinstingue un symbole des francs-maçons, semble-t-il très présents au Brésil.

Buste de La Ravardière, fondateur francais de la ville de Saint Louis pour son roi Louis XIII.

Palais construit par les français en 1776.


Comme dans toute les villes brésilienne que j'ai visité, tous les quartiers possèdent un petit squart pour le spectacle et le carnaval.

Après un déclin de la ville, elle recommence à faire revivre son art. Sa domination artistique reste cependant loin dans son passé.


Les photographes amateurs exposent leurs clichés de la ville, qui me rappellent à quel point mes photos sont nulles!
Le centre de la ville abrite un joli marché, assez petit mais original. A coté se trouve aussi une rue où se retrouvent une multitude d'argentins qui tentent de vendre leur artisanat (boucles d'orreilles avec des plumes, bracelets, etc).

Malgré les tentatives d'explications des veudeurs, je n'ai pas compris pourquoi et surtout comment insérer ces crabes dans les bouteilles.
Moi et un argentin un peu lourd. Bon il a réussi à soutirer 5R$ finalement ...

Le centre historique est animé tard le soir, avec une ambiance chaleureuse, sans pour autant être le bordel comme à Belèm.

Rencontre par hasard de cet historien dessinateur. L'affaire de Charlie Hebdo semble beaucoup l'affecter.
Saõ luis est pour moi une très bonne étape pour se remettre de la bruyante ambiance de Bélem. J'en garde un très bon souvernir.