jeudi 22 janvier 2015

La douceur de Saõ Luis


 13 heures de bus confortable, et j'arrive à la rodóviaria (= gare routière) de Saõ Luis. Avant de quitter Bélem, je rencontre Eterno, un brésilien très sympa qui parle très bien français. Il est couturier, et apparement ça marche bien pour lui car il passe son temps à voyager pour découvrir son pays.


Eterno, le seul brésilien francophone rencontré jusqu'alors. Couturier de profession, la chemise qu'il porte est de sa fabrication.
Le guide du Routard anonce Saõ Luis comme une ville sans grans intéret, donc je pensais n'en faire qu'un passage bref pour me diriger vers le parc de Lançois. Mais je fus très agréablement surpris par la douceur et le charme du centre historique, si bien que j'y reste quelques jours.
La ville neuve, vue du centre historique

Bélem, Grand port Sud Américain

Comme pour l'article précédent toutes mes photos ont été perdu lors du transfert sur un ordi public de cyber café. Le début de cet article n'a donc pas de photos. 

Pour aller à Belèm à partir de Santarèm, il faut évidement prendre le bateau (ou l'avions pour les plus pressés). Cette fois ci, le bateau est métallique et plus confortable que la dernière fois.
En revanche, nous avons le même problème de refroidissement et nous retournons à Santarèm après quelques heures de route. Je pense que l'eau chargé de particules (limon) de l'Amazone n'y est pas pour rien. Finalement, la pompe à eau du moteur est réparé, et nous repartons le lendemain pour plus de 3 jours de trajet.

Du fait de la longue durée du trajet, un climat très conviviale s'en installé à bord, et de nouveaux liens se sont créés. J'ai aussi rencontré un couple de brésiliens du sud bilingue en anglais et portugais. Lui, photographe amateur confirmé, s'est donné un sujet : Qui sont les backpackers? (backpackers=porteur de sac à dos, en gros des voyageurs). Il photographie tout ceux qu'il rencontre pendant ses propres voyages.
De nombreux jeunes de 20-25 ans faisaient partis du voyage, et j'ai pu observer la facilité des relations fusionnelles entre brésiliens et brésiliennes.

Les 4 jours sont passés très rapidement, entre les discussions, les jeux de cartes, les échanges portugais-français-anglais, les apéros, les repas, les photos (perdues) des paysages magnifiques et des voisines de hamac tout aussi magnifiques, et l'observation des accostages dans les différents ports, finalement on a pas le temps de s'ennuyer.

Autant j'avais apprécié le trajet pour Santarèm, autant j'ai trouvé celui-ci beaucoup plus riche en rencontres et en découvertes. Entre le chauffeur de camion forestier plein aux as qui multiplie les tournées au bar, la voisine qui ne pige pas ce que je raconte mais tente de se rapprocher, les sud-brésiliens vivant à la parisienne, les mécanos qui racontent leurs aventures, et l'ensemble qui apprécie le venue d'un étranger d'Europe, je crois que c'est ici le meilleur endroit pour s'imprégner du Brésil Nord!

Comme pour le trajet Santana-Santarèm, ici aussi de très nombreuses pirogues nous accostent. Mais cette fois-ci, comme les repas ne sont pas compris dans le tarif du voyage, les gens achètent tous aux enfants.

Photo issue d'internet : 'mauvaise' vue de la ville à notre arrivée. J'avais fait une photo plus global donnant une belle vue du mixage entre petites maisons et immenses immeubles.

mardi 20 janvier 2015

Descente de l'Amazone, Santarém

Grand malheur : toutes mes photos ont été perdu lors du transfert sur un ordi public de cyber café!
Je suis un peu, voir beaucoup, démoralisé par cette perte, et les 2 articles suivants vont être sens photos :-( Pour agrémenter un peu, je vais me servir de quelques photos internet.

À Oyapoque, Rona m'avait conseillé de me rendre dans sa ville natale, Santarèm, afin de remonter une partie de l'Amazone.
Convaincu par ses conseils, je me retrouve à Santana, ville de départ des bateaux pour Santarèm.
Santana est une ville centrée sur le transit de marchandises et de passagers. La ville est pauvre, comme une bonne partie du Nord du pays, mais l'ambiance diurne est assez agréable.



Les bateaux pour la remontée de l'Amazone sont tous similaires : en bois ou à coque métalliques, vieux mais bien entretenus, accueillant les passagers sur 2 ou 3 étages. Les gens amènent leurs hamacs (la remonté vers Santarèm dure plus de 2 jours), et la nourriture est comprise dans le prix (140$R).
Photo issue d'internet : le bateau pour Santarèm

vendredi 9 janvier 2015

Macapa, le passage dans l'hémisphère Sud

Nota : j´'écris avec un correcteur Portugais et un clavier qwerty, d'où le grand nombre de fautes...


Après une "pause" d'un mois à Cacao, me voici partit pour le Brésil. Le trajet classique à partir de la Guyane consiste à se rendre à Saint-Georges de l'Oyapoque pour traverser le fleuve frontière, puis de prendre le bus pour Macapa.

Info voyageurs : Bus Cayenne-->St-George 30 euros pour 2h15. Depart à Cayenne le long de la rivière à coté du marché.

Je pensais rester à St-Georges pour visiter un peu, mais d'une part on m'a indiqué qu'il n'y a pas grand chose à y voir, et d'autre part l`hôtel que j'avais réservé ne reçoit pas après midi. J'ai donc rejoint Oyapoque pour y loger.
Ville d'Oyapoque

J'ai rencontré à Cayenne un voyageur qui me disait avoir logé à Oyapoque dans un carbet pas cher,

jeudi 1 janvier 2015

La fin d'année avec les Hmongs

Bonne année cher visiteur!

J'ai décider de rester à Cacao pour les fêtes, puis je m'en irai vers la frontière brésilienne d'ici quelques jours.
Comme je l'expliquai dans mon précédant post, les hmongs du petit village de Cacao sont divisés en clans religieux, avec, dans l'ordre d'importance numérique, les catholiques, les animistes, les protestants et les bouddhistes.
Il semble que le fort attrait du catholicisme est étroitement lié aux subventions d'implantation ...

Les animistes fêtaient cette année leur nouvel an le 23 décembre, en raison de leur calendrier lunaire. J'ai eu la chance d'y assister et de rencontrer quelques hmong dans une ambiance de jovialité asiatique particulière, mêlant les traditions ancestrales à des tentatives d'appartenance occidentales.

Le comité des fêtes du village, très prit au sérieux par les habitants, avait organisé un joli spectacle de danses hmongs et chinoises, principalement interprétées par les jeunes demoiselles du village.
Fillettes hmongs dansant en costume traditionnel (Laos)