dimanche 8 novembre 2015

Le passage de l´Equateur


Maintenant que mes questions ont trouvé des réponses, je décide de bouger un peu moins et de rester pour découvrir plus en profondeur la vie des équatoriens de la montagne, en m´engageant dans une mission de volontariat dans une finca, une ferme, de café bio. Puis, à la suite d`une escale où j`ai pu découvrir les sensations du rafting, je me catapulte jusqu´en Colombie pour deux autres misions de volontariat.

Dans cette finca de café, la torréfaction se fait toujours de manière archaïque. 

dimanche 20 septembre 2015

Adorable Equateur

En passant la frontière entre le Nord du Pérou et le Sud de l´Equateur, on change complètement de monde.
Coté Nord Pérou, la zone est sèche, pauvre, avec des montagnes en gravats où rien ne pousse à part les cailloux et la poussière, rendant les gens peu aimables entre eux et encore moins avec la nature, loin d´être accueillants, habitants dans de très moches maisons mal entretenues qui tiennent à peine debout.
Coté Sud Equateur, un léger vent constant s´engouffre entre les montagnes verdoyantes pour le plus grand plaisir des champs d´éoliennes et des vaches broutant paisiblement dans de vastes prairies. La population, qui prend soin de ses maisons et de ses villages malgré ses manques de moyens, vie dans une harmonie entre l´organisation du monde occidentale et l´art de vivre Sud Américain, d´où certainement leur amabilité surprenante me rappelant le pacifisme des Brésiliens mêlé à la sympathie des Uruguayens,
L´idéal compromis dont je parle tant depuis le début de mon voyage existe donc.


La nature, très bien conservée et d´une variété surprenante pour ce si petit pays, prend une place importante pour la population qui prend conscience du joyaux sur lequel elle vit. Cette fleur est pour moi une bonne représentation du Sud de l´Equateur : Un beau pays, avec des gens agréables et des conditions de vie simples mais enviables.

vendredi 28 août 2015

Retour en Amazonie

Les européens qui viennent visiter le Pérou se concentrent généralement sur le Machu Pichu, le Lac Titicaca et Arequipa. Mais ce pays détient bien plus que ces icones de la civilisation Inca. C´est un pays aux multiples climats et multiples reliefs, générant de ce fait une nation pluri-culturelle intéressante. Ainsi, la visite de la région amazonienne du Pérou m´a offert une vision complètement différente de celle que j´avais après mon séjour dans la région Sud.
Cette excursion amazonienne me permet aussi de prendre des photos que j´avais déjà faites au Brésil mais perdu par la suite. Mais comme un mauvais sort, vous verrez que l´histoire se répète à nouveau à la fin de mon périple en cette mystérieuse région ...


jeudi 20 août 2015

Le folklore péruvien

Après un circuit de touriste classique visitant les vestiges de la civilisation Incas, me voici maintenant sur une route vers le Nord me faisant rencontrer la diversité et la force culturelle du pays, croisée avec les réalités sociales, entre pauvreté, fêtes, corruption, art, débrouille et bordel.



lundi 13 juillet 2015

Du lac Titicaca au Machu Pichu

Le fleuron touristique partagé entre la Bolivie et le Pérou est le Lac Titicaca, tant pour le fait qu´il soit le plus haut lac navigable du monde que pour la légende qui raconte que l´Empire Inca y prend ses racines. Quelques centaines de kilomètres au nord se situe le monument architectural Inca le plus connu au monde, le Machupichu.
Il est donc tout naturel que cette grande région se partage l´essentiel du tourisme, dont j´en fais parti.



mardi 7 juillet 2015

La Bolivie, entre paysages spéctaculaires et population traditionnelle

Me voici arrivé en Bolivie, dans la région sud.
Je me rappel que tout au long de mon voyage, j´ai rencontré de nombreuses personnes affirmant que la Bolivie est un joli pays mais que ses habitants ne sont pas agréables. Je m´y rends pour me faire mon propre avis, et découvre avec stupéfaction que non seulement les Boliviens se révèlent très sympathiques et respectueux, mais en plus sont les garants contemporains d´une riche culture ancestrale peu influencée par le monde occidental, ancrée dans un pays d´une splendeur sans égale.
Je comprends alors que les récits peu valeureux des voyageurs sont simplement l´expérience d´un propre reflet : Les gens d´ici vous considérerons avec le même respect que celui qu´ils lisent dans vos yeux.

Envolée de flamands roses au dessus du lac rouge de la région Lipez Sud.

mardi 23 juin 2015

Argentine Nord, l´exploration des deserts

L´Argentine Nord est bien connue pour ses jolis paysages sauvages, montagneux et desertiques. Puisque je vise la Bolivie, il est donc tout naturel que je m´arrete quelques jours dans ces magnifiques contrees.

Les valles de Cafayate presente des formations géologiques particulièrement colorees.

samedi 6 juin 2015

Entre Chili et Argentine



Me voici, accompagné de MariaFe, arrivé dans une zone géographique très prisée, car située entre 2 belles villes encrées dans de magnifiques paysages mélants la Cordillère des Andes, les rivières et l´océan Pacifique.
Il s´agit de la zone entre Bariloche, en Argentine, et Santiago, au Chili.


La région de Bariloche est connue pour ses nombreux lacs de montagne.


mercredi 13 mai 2015

La Patagonie Argentine

Je continue la découverte de l´Argentine et de ses peuples en prenant la route vers le Sud, direction Patagonie!

Partant de Buenos Aires, je passe d´abord par quelques villes étapes avant de faire un long trajet de 18 heures en bus jusqu´à Puerto Madryn, puis une lente remonté vers Bariloche.

dimanche 26 avril 2015

Mes premiers pas en Argentine : Buenos Aires et environs (+ Uruguay)

Me revoici après quelques semaines d´inactivité sur le blog :-)

Je fais mon entrée en Argentine par les chutes d´Iguazu, puis me dirige vers Posada, dans le but de découvrir l´un des sites les plus remarquables de Mission jésuite.
Le drapeau Argentin, à Buenos Aires.
Mais, accueilli par une pluie diluvienne, accompagné de l´impossibilité de me procurer de l´argent et avec en tête l´idée que finalement voir des ruines ne permet pas forcement de mieux comprendre cette civilisation que dans un livre, je prends directement un autre bus de nuit pour Buenos Aires, la capitale argentine.


mardi 7 avril 2015

Finir le Brésil en beauté : les Foz d'Iguaçu

Agacé par les contraintes administratives liées à ma tentative d'extension de visa touristique au Brésil, je décide de quitter le pays pour me rendre en Argentine, en passant par les formidables et mémorables Chutes d'Iguaçu.

(Image issue d'internet) Les chutes d'Iguaçu sont une Merveille naturelle classée au Patrimoine mondal de l'Unesco, formées de près de 300 cascades de 70 à 90 mètres de haut.   


jeudi 2 avril 2015

Du Minas Gerais à Rio de Janeiro

De retour à Salvador, mon idée était est de rejoindre la ville d'Ouro Preto en passant par le littoral puis par un long trajet vers Belo Horizonte.

Je passe alors quelques jours à Morro do São Paulo, Itacaré et Porto Seguro, des coins paradisiaques au sud de la belle baie de Salvador. Malgré la présence de nombreux touristes, il est facile de se retrouver sur de magnifiques plages désertes, un cocktail à la main.
(Photo internet) Rio vue du Corcovado

mercredi 18 mars 2015

La douceur de Lençois da Chapada Diamantina

Un périple assez original avec un rasta buffle brésilien et une argentine déjanté m'amène jusqu'à Lançois da Chapada Diamantina, à l'Est dans les terres de Salvador.
Chapada Diamantina est un magnifique parc national, formé de chaines de montagnes verdoyantes et de magnifiques formations aquatiques.



vendredi 20 février 2015

Le Carnaval de Salvador

Avant de partir pour l'Amérique du Sud, je m'étais fixé deux dates : Assister au lancement d'Ariane, et assister au fameux carnaval très populaire de Salvador. Voilà chose faite.
Mais l'important, c'est qu'en plus d'avoir failli ne pas pouvoir y participer, ça c'est finalement encore mieux passé que prévu.


jeudi 19 février 2015

De Natal à Salvador da Bahia

Après une petite semaine de pause à Patos chez Eron, le véterinaire rencontré dans le Ceara, je continue ma route vers le sud en suivant toujours le littoral brésilien. Avec en tête l'idée de passer le début du carnaval à Salvador. Pour une fois, j'ai une deadline!



dimanche 1 février 2015

Excursion sur le litoral desertique du Ceara


Pas facile de trouver une connexion sous les cocotiers ou dans le sable, d'où mon silence radio de 2 semaines ...

Avant de quitter Sao Luis, je rencontre un brésilien anglophone de 21 ans, journaliste dans un magazine de droit financier. Evidemment, comme la plupart des brésiliens blancs et cultivés, il est du sud (Sao Paulo). Il m’invite à assister à un match de foot dans le stade de Sao Luis. Pas grand monde pour ce match entre deux équipes locales, mais selon lui je suis peut-etre le seul francais à y etre entré. 

Dans le stade de Saò Luis. Pas grand monde mais il y a quand même de l'ambiance

Wiliam, un brésilien anglophone. Au 1er plan, des hot dog façon Brésil, et à coté une bouteille de Guarana Jesus, que j'aurai plutôt utilisé pour désinfecter les canalisations des centrales nucléaires. Par la suite, j'ai goûté et adopté la Guarana Antartica, bien meilleure. Pas étonnant qu'elle soit la boisson préférée des Brésiliens.
Au petit matin, départ pour Jericoacoara, un village coupé du monde dans le paysage désertique du Ceara (Etat du Nordeste). Commence alors un long périple de plusieurs jours, en bus, en barge, en 4X4 et en taxi, le long d’un littoral de montagnes de sable, rès loin de l'ambiance des grandes villes que je viens de parcourir. Il s’agit du parc national de Lancois Maranhenses, réputé  comme l’un des plus beau du pays.

Après la saison des pluies, les creux entre les dunes sont remplis d’eau, ce qui forme une myriade de bassins d’eau turquoise. Actuellement la saison des pluies n’est pas encore arrivée jusqu’ici donc le paysage ne montre pas ces bassins. Pour montrer ce que je n'ai pas vu, voici un lien vers google image : cliquez ici


jeudi 22 janvier 2015

La douceur de Saõ Luis


 13 heures de bus confortable, et j'arrive à la rodóviaria (= gare routière) de Saõ Luis. Avant de quitter Bélem, je rencontre Eterno, un brésilien très sympa qui parle très bien français. Il est couturier, et apparement ça marche bien pour lui car il passe son temps à voyager pour découvrir son pays.


Eterno, le seul brésilien francophone rencontré jusqu'alors. Couturier de profession, la chemise qu'il porte est de sa fabrication.
Le guide du Routard anonce Saõ Luis comme une ville sans grans intéret, donc je pensais n'en faire qu'un passage bref pour me diriger vers le parc de Lançois. Mais je fus très agréablement surpris par la douceur et le charme du centre historique, si bien que j'y reste quelques jours.
La ville neuve, vue du centre historique

Bélem, Grand port Sud Américain

Comme pour l'article précédent toutes mes photos ont été perdu lors du transfert sur un ordi public de cyber café. Le début de cet article n'a donc pas de photos. 

Pour aller à Belèm à partir de Santarèm, il faut évidement prendre le bateau (ou l'avions pour les plus pressés). Cette fois ci, le bateau est métallique et plus confortable que la dernière fois.
En revanche, nous avons le même problème de refroidissement et nous retournons à Santarèm après quelques heures de route. Je pense que l'eau chargé de particules (limon) de l'Amazone n'y est pas pour rien. Finalement, la pompe à eau du moteur est réparé, et nous repartons le lendemain pour plus de 3 jours de trajet.

Du fait de la longue durée du trajet, un climat très conviviale s'en installé à bord, et de nouveaux liens se sont créés. J'ai aussi rencontré un couple de brésiliens du sud bilingue en anglais et portugais. Lui, photographe amateur confirmé, s'est donné un sujet : Qui sont les backpackers? (backpackers=porteur de sac à dos, en gros des voyageurs). Il photographie tout ceux qu'il rencontre pendant ses propres voyages.
De nombreux jeunes de 20-25 ans faisaient partis du voyage, et j'ai pu observer la facilité des relations fusionnelles entre brésiliens et brésiliennes.

Les 4 jours sont passés très rapidement, entre les discussions, les jeux de cartes, les échanges portugais-français-anglais, les apéros, les repas, les photos (perdues) des paysages magnifiques et des voisines de hamac tout aussi magnifiques, et l'observation des accostages dans les différents ports, finalement on a pas le temps de s'ennuyer.

Autant j'avais apprécié le trajet pour Santarèm, autant j'ai trouvé celui-ci beaucoup plus riche en rencontres et en découvertes. Entre le chauffeur de camion forestier plein aux as qui multiplie les tournées au bar, la voisine qui ne pige pas ce que je raconte mais tente de se rapprocher, les sud-brésiliens vivant à la parisienne, les mécanos qui racontent leurs aventures, et l'ensemble qui apprécie le venue d'un étranger d'Europe, je crois que c'est ici le meilleur endroit pour s'imprégner du Brésil Nord!

Comme pour le trajet Santana-Santarèm, ici aussi de très nombreuses pirogues nous accostent. Mais cette fois-ci, comme les repas ne sont pas compris dans le tarif du voyage, les gens achètent tous aux enfants.

Photo issue d'internet : 'mauvaise' vue de la ville à notre arrivée. J'avais fait une photo plus global donnant une belle vue du mixage entre petites maisons et immenses immeubles.

mardi 20 janvier 2015

Descente de l'Amazone, Santarém

Grand malheur : toutes mes photos ont été perdu lors du transfert sur un ordi public de cyber café!
Je suis un peu, voir beaucoup, démoralisé par cette perte, et les 2 articles suivants vont être sens photos :-( Pour agrémenter un peu, je vais me servir de quelques photos internet.

À Oyapoque, Rona m'avait conseillé de me rendre dans sa ville natale, Santarèm, afin de remonter une partie de l'Amazone.
Convaincu par ses conseils, je me retrouve à Santana, ville de départ des bateaux pour Santarèm.
Santana est une ville centrée sur le transit de marchandises et de passagers. La ville est pauvre, comme une bonne partie du Nord du pays, mais l'ambiance diurne est assez agréable.



Les bateaux pour la remontée de l'Amazone sont tous similaires : en bois ou à coque métalliques, vieux mais bien entretenus, accueillant les passagers sur 2 ou 3 étages. Les gens amènent leurs hamacs (la remonté vers Santarèm dure plus de 2 jours), et la nourriture est comprise dans le prix (140$R).
Photo issue d'internet : le bateau pour Santarèm

vendredi 9 janvier 2015

Macapa, le passage dans l'hémisphère Sud

Nota : j´'écris avec un correcteur Portugais et un clavier qwerty, d'où le grand nombre de fautes...


Après une "pause" d'un mois à Cacao, me voici partit pour le Brésil. Le trajet classique à partir de la Guyane consiste à se rendre à Saint-Georges de l'Oyapoque pour traverser le fleuve frontière, puis de prendre le bus pour Macapa.

Info voyageurs : Bus Cayenne-->St-George 30 euros pour 2h15. Depart à Cayenne le long de la rivière à coté du marché.

Je pensais rester à St-Georges pour visiter un peu, mais d'une part on m'a indiqué qu'il n'y a pas grand chose à y voir, et d'autre part l`hôtel que j'avais réservé ne reçoit pas après midi. J'ai donc rejoint Oyapoque pour y loger.
Ville d'Oyapoque

J'ai rencontré à Cayenne un voyageur qui me disait avoir logé à Oyapoque dans un carbet pas cher,

jeudi 1 janvier 2015

La fin d'année avec les Hmongs

Bonne année cher visiteur!

J'ai décider de rester à Cacao pour les fêtes, puis je m'en irai vers la frontière brésilienne d'ici quelques jours.
Comme je l'expliquai dans mon précédant post, les hmongs du petit village de Cacao sont divisés en clans religieux, avec, dans l'ordre d'importance numérique, les catholiques, les animistes, les protestants et les bouddhistes.
Il semble que le fort attrait du catholicisme est étroitement lié aux subventions d'implantation ...

Les animistes fêtaient cette année leur nouvel an le 23 décembre, en raison de leur calendrier lunaire. J'ai eu la chance d'y assister et de rencontrer quelques hmong dans une ambiance de jovialité asiatique particulière, mêlant les traditions ancestrales à des tentatives d'appartenance occidentales.

Le comité des fêtes du village, très prit au sérieux par les habitants, avait organisé un joli spectacle de danses hmongs et chinoises, principalement interprétées par les jeunes demoiselles du village.
Fillettes hmongs dansant en costume traditionnel (Laos)