Je fais mon entrée en Argentine par les chutes d´Iguazu, puis me dirige vers Posada, dans le but de découvrir l´un des sites les plus remarquables de Mission jésuite.
Le drapeau Argentin, à Buenos Aires. |
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(photo internet, puisque je n´y suis pas allé) Les missions Jésuites Argentines et du Paraguay sont un beau exemple de civilisation sociales avancées élaborées entre les XVII et XVIIIeme siècles ap JC. Les indiens Guaranis de la région, d´abord violentés et mis sous esclavage par les Portugais et les Espagnols, ont reçut une protection croissante de la part des missionnaires jésuites. Le poids de ces missionnaires fut á son apogée lorsque le Vatican commença à ne plus accepter la mise en esclavage systématiques des habitants du nouveau monde, appuyé par la monarchie qui voyaient une part trop belle faite aux colons. Ces missionnaires ont créés des micros-civilisations d´indiens libres, et ont apporté la scolarisation, favorisé le développement des arts Guaranis et apporté un fonctionnement sociale révolutionnaire pour l´époque. |
J´arrive ainsi à Buenos Aires au petit matin, juste au milieu de la ville à coté du port de plaisance. Tout de suite, je comprends que Buenos Aires n´a absolument rien de commun avec le types des grandes villes Brésiliennes que j´ai connu jusqu’à maintenant. Une ville propre, organisée, riche, moderne, animée 24h/24. (du moins pour ce que j´ai visité).
L´ancien port de commerce, dans un état abandonné et délabré il y a quelques années, fut réaménagé et est maintenant l´un des endroits les plus chics de la ville. |
La librairie El Ateneo Grand Splandid est, à mon gout, à ne pas rater lors de la visite de la ville. Il s´agit d´une immense librairie dans un théatre de 5 niveaux. |
Du fait de sa position géographique stratégique et de son histoire, l´agglomération de Buenos Aires regroupe plus d´un tiers de la population du pays, ce qui en fait aussi la capitale économique, industrielle et culturelle de l´Argentine. C´est donc naturellement dans cette ville que s´est décidé une grande partie de la violente et chaotique histoire du pays.
Entre colonies, dictatures militaires, coups d´états, états extrémistes, révolutions sociales et tentatives républicaines, le pays connait une période très marquante : le régime de Perón, dans les années post-seconde guerre mondiale.Ce président militaire engageât une politique que beaucoup qualifient de confuse, au point de ne pas comprendre son orientation politique : il mène des avancées sociales majeures, avec des principes influencés par le Mussolinisme et le Realpolitik (dans le sens où il mène des actions de politiques étrangères allant à l´encontre de ses principes). La politique de cet homme, grandement respecté par la moitié de la population et haï par l´autre moitié, influence encore la totalité des partis politiques actuels.
On ne peut pas parler de Perón sans mentionner sa femme, Éva Perón, où Évita, qui fut et reste pour tous les Argentins une icone du pays. C´est d´ailleurs vraisemblablement la nostalgie populaire envers cette femme qui a poussé le peuple à élire Christina, l´actuelle présidente.
Gare du Retiro |
Débarcadère de Tigre |
Le véhicule du préfet. |
Depuis mon arrivée en Argentine, je vois un mixe entre les voitures comtemporaines et celle d´antant, fonctionnant toujours (et pas seulement pour la déco ou le fun). |
Après plus de deux semaines à Buenos Aires, je pars, accompagné de ma professeur d´Espagnol, à la découverte de l´Uruguay. Seul le cours d´eau de la Plata sépare Buenos Aires du tout petit pays Uruguay, qui n´est pas plus grand que 2 fois la Bretagne. Nous prenons le bateau pour Colonia del Sacramento, juste en face de Buenos Aires.
Distantes de seulement 45km, ces deux villes sont pourtant radicalement différentes. Colonia est une toute petite ville, très mignonne et calme. Avec un petit port de plaisance tranquille, et au gré de la visite de la ville, je me dis que si il faut s´installer quelque part un jour, cette ville pourrait très bien faire l´affaire.
Nous décidons de parcourir la belle cote uruguayenne, sous le soleil et surtout au contact d´un peule ultra sympathique. Ici, je comprends pourquoi il fut un temps où l´on appelait l´Uruguay la Suisse de l´Amérique du Sud.
Etant au début de l´automne, les touristes ont déserté les environs, pour notre plus grand bonheur.
Piriapolis |
Le must du must de la cote Uruguayenne fut, pour moi, Cabo Polonia. Un micro village (40 personnes y vivent à l´année), sur une plage accessible seulement par des camions 4x4 ou à pied, dans un parc national.
Ici, seuls une éolienne et quelques panneaux solaires donnent l´energie pour quelques lampes, pas de routes, seulement des hippies, du reggae en douceur, et la plage.
Le village de Cabo Polonia |
Le retour à Buenos Aires fut assez dur : trafic incessant, animation 24h/24, gens pressés en costard, tours de verre modernes, population stressée, un petit air de parisien en somme.
Maintenant, je pars sur la route du Sud, le vrai Sud avec des glaçon. Triste séparation avec ma professeur, mais joyeuse route vers l´inconnu.
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