lundi 13 juillet 2015

Du lac Titicaca au Machu Pichu

Le fleuron touristique partagé entre la Bolivie et le Pérou est le Lac Titicaca, tant pour le fait qu´il soit le plus haut lac navigable du monde que pour la légende qui raconte que l´Empire Inca y prend ses racines. Quelques centaines de kilomètres au nord se situe le monument architectural Inca le plus connu au monde, le Machupichu.
Il est donc tout naturel que cette grande région se partage l´essentiel du tourisme, dont j´en fais parti.









Le lac est tellement grand qu´il n´est pas possible de le cerner d´un seul regard. Comme un océan, le regard ne s´arrête que là où l`horizon commence.


La petite ville tranquille de Copacabana, coté Bolivie, est le point de départ classique et magnifique de la découverte du site.

Le lac comprend des iles, dont celle du Soleil et celle de la Lune. L´ile du soleil est la plus connue, et peut-être la plus magique tant par les paysages paradisiques et paisibles qu´elle offre que par les légendes Incas. Selon le myte Incas, l´Ile du Soleil est le lieu de naissance du Soleil et de ses enfants, les Incas. Il s´agissait donc aussi d´un site religieux d´une grande importance pour les Incas.







Coté Perou, une curiosité surprenante est l´existence d´îles flottantes, crées et encore utilisées aujourd’hu´hui par une communauté pré-inca. Il s´agit de constructions entièrement végétales, sur lesquelles vivent seulement une ou deux familles. On dénombre environ 90 iles de ce type dans le lac. L´intérêt de vivre sur ce genre de construction réside dans l´avantage de pouvoir changer de place dans l´immense lac, en fonction des déplacements des habitats des poissons, mais aussi en fonction des mariages et des disputes entre deux îles.




La route vers le Machupichu passe par une grande ville péruvienne, Cusco.
Cette ville fut construite par les incas, puis prise par les conquistadors espagnols. Il faut savoir que l´arrivé des conquistadors  dans l´actuel Pérou, au XVème siècle correspond aussi à l´apogée de l´Empire Inca, qui s´étendait dans tout le Pérou, la Bolivie, et une partie de l´Equateur et de la Colombie. L´Empire s´est étendu principalement grâce à la construction d´un grand réseau de voies terrestres, et d´un système d´impôts intelligent.
Cependant, les conquistadors ont rapidement mis fin à cet Empire, pour la raison qu´il s´agissait d´un Empire fort et riche, donc potentiellement dangereux pour les Espagnols.
La richesse de la région, tant par les vols que par l´exploitation des gigantesques mines d´or et d´Argent, a aider les Espagnols à élire le Pérou comme la Capitale de leur nouveau Monde, et à y placer le Vice Roi d´Espagne à Lima.
Lors du déclin de leur Empire, les Incas ont fortement migré et transférer leur culture vers la Bolivie. Heureusement pour eux, les espagnols n´étaient pas intéressés par une grande partie de cette région pauvre, et ont donc laissé les derniers Incas presque tranquilles. C´est notamment pour cela que la Bolivie actuelle suit une culture plus traditionnelle, de mon point de vue, que les peuples péruviens.

Aujourd´hui, pour des raisons touristiques, la culture Quechua des Incas est mise en avant au Pérou, par des statues, des musées, des visites de ruines, des temples reconstruits.
La place centrale de Cusco



Le drapeau en arc en ciel est celui de l´Empire Inca. Il est aujourd´hui sorti pour symboliser la région de Cusco, déprt présumé de la cilivislition Inca.

Le désir de revendiquer des origines Incas mélé à la réelle influance et domination espagnole de l´èpoque coloniale aboutie à un centre ville historique qui mèle des architectures religieuses hispaniques et Quechua.

Ce mur est une construction typique de l´ingénierie Inca, avec des pierres taillées présentant entre 7 et 12 pans. Cusco possède de nombreuses rues formées de ces murs, témoignant du fort passé Inca.
La visite du grand parc archéologique situé dans les hauteurs de la ville est tellement touristique que la municipalité ne s´est pas géné pour instaurer une taxe d´entrée de 140 soles. Pour ce prix, on vous donne juste une carte et le droit d entrer et de ne rien comprendre des ruines qui jonchent partout.
Mais pour 40 soles seulement, un guide local illégal nous accompagne dans le site à cheval, sans que l´on ne paye  les 140 soles de l´entrée officielle.





Le type d´élevage du coin et d´une grande partie de la région est l´élevage de lamas et d´alpacas. Les enfants sont les gardiens des troupeaux.






Conseil pour les voyageurs : Pour aller au Machupichu, les touristes prennent le circuit classique qui leur est destiné, en destinant leur porte monnaie aux agences touristiques. Ce circuit consiste à prendre un train touristique au départ de Cusco (60USD mini), arriver au village, dormir une nuit(10USD), prendre un bus(12USD) pour aller au sommet de la montagne, et payer l´entrée(40USD), puis reprendre le bus, l´hotel et le train. Cout de l´opération : 2x(60+10+12+40)=244USD/personne. Heureusement, j´ai rencontré en Bolivie un Allemand qui m´a conseillé un super plan, que nous avons pratiqué avec succès.
Il s´agit de se rendre à Santa Maria en bus(5USD), puis Santa Théresa (3USD) et un taxi collectif à la Centrale Hydroélectrique (1.5USD), puis de marcher 2h le long de la belle voie ferrée jusqu´au village du Machupichu (qui s´appelle Agua Caliente). Arrivé las-bas, on achète les billets pour le lendemain (40USD) et enfin on prend le bus pour le sommet pour éviter d´être crevé arrivé en haut. Mais on ne le prend pas pour descendre car c´est facile. Soit donc 2x(5+3+1.5)+10+40+12=81USD soit 163 USD d´économies, avec l´impression de se faire voir en moins.


Le trajet alterntif pour aller vers le Machu passe dans des montagnes enveloppées de nuages. La route n´en fini pas avec les lacets, durant plus de 4 heures.

Mais arrivé à Santa Maria, la route devient bien plus dangeureuse. Sans asfalte, creusée dans le flan de la montagne sans améngements particuliers, nous parcourons cette route de la mort dans une renault 19 plus vielle que moi. Le conducteur explique que la croix de Jésus qui pendouille au rétro nous protège des effondrements de terrains très fréquants (sur la photo on en distingue une multitude ui partent de la route).
Au retour, nous serons justement bloqués 2 heures par un effondrement provoqué par le passage d´une camionette.


Ce train est spécialement fait pour les touristes. Les locaux ne le prennent pas car ils n´en ont pas les moyens ni la nécesstité. Ils suivent à pied la voie ferrée ou prennent un autre train qui ne passe que 2 fois/jour et est largement plus vieux.


La balade le long de la ligne du train est magnifique. En y allant à pied, on a le temps d´y découvrir une magnifique vallée de montagnes abrutes, se perdant dans les nuages. En prenant sont temps, on appercoit même en avant première le Machupichu.

Au gré du chemin, la végétation change et le climat se fait plus humide. Nous approchons des nuages.
Nous parvenons alors au village du Machupichu, au pied des montagnes du même nom. Ce village est le plus proche de la cité perdue, et est donc aussi le point de départ de toutes les visites. Il en résulte une micro-ville méga-touristique. Mais sans accès routier, le village est bien préservé.


Enfin, nous arrivons à notre objectif tant attendu! 


La cité est situé au sommet d´une montagne, protégée par une pléthore d´autres montagnes. Elle n´a été découverte par le monde contemporain que vers les années 1860. Si aujourd’hui les historiens ne sont pas d´accord sur le rôle de cette cité dans le monde inca, son architecture et sa structure restent très impressionnantes.

Sur la photo, nous pouvons voir les multiples formations en escaliers. Ces formations sont visibles dans plusieurs régions du Pérou et de la Bolivie, et résultent de deux nécessités. D´abord, le manque de surfaces horizontale pour la culture a poussé les civilisations pré-incas à utiliser les flancs des montagnes, et donc à aménager ces escaliers donnant des surfaces horizontales. Mais ces constructions ne sont pas la simple sculpture de la montagne. Il sont structurés de manière à recueillir l´eau de pluie et à l´utiliser le plus possible. Les escaliers sont donc étanches et permettent la distribution hydraulique d´un étage à l´autre. Puisque la distribution ne peut pas être égale entre le haut et le bas, les agriculteurs cultivent des plantes adaptées à chaque étage.



Malgré l´aspect très touristique entre la lac Titicaca et le Machu Pichu, je reste très satisfait de la découverte de ce qui fut une grande civilisation.
Maintenant, direction Arequipa, la 2ème ville du Perou, connu pour sont passé colonial.


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